jeudi 1 mars 2012

L'argent fait-il le bonheur?

L'argent et les biens matériels font-il le bonheur? Selon plusieurs études, la recherche de biens matériels est en fait nocive pour notre bien-être! Poursuivre des buts matérialistes, tels qu'avoir un plus gros salaire, avoir une plus grosse voiture ou pouvoir se payer des produits de luxe, est associé à moins d'émotions positives, moins de bonheur, et moins de satisfaction à l'égard de notre vie. Et ce n'est pas tout: les aspirations matérialistes sont associées à plus de symptômes dépressifs, plus d'anxiété et plus de problèmes de consommation de substances!
Non seulement ce type de but nous affecte-t-il personnellement, mais ils affectent également nos relations sociales : les gens ayant des aspirations matérialistes affichent moins de comportements empathiques, tendent à être moins généreux et à agir de manière moins collaborative. 
Pour en savoir plus, visionnez le vidéo "The High Price of Materialism" ici!

vendredi 7 octobre 2011

Que vos forces soient avec vous...

Quand je souhaite encourager mes collègues qui traversent une période particulièrement occupée au travail et leur donner un peu de courage, j'ai l'habitude de leur dire "Que la force soit avec toi", faisant ainsi un clin d'oeil à Star Wars. Mais en fait, si je voulais accroître leur bien-être, il semblerait que je devrais plutôt dire "Que tes forces soient avec toi".

Une récente étude publiée dans la revue scientifique Personality and Individual Differences indique en fait que nos forces individuelles et psychologiques seraient un levier intéressant pour notre santé psychologique! En effet, utiliser ses forces entraînerait plus de vitalité, moins de stress, plus d'émotions positives et une meilleure estime de soi. Et cet effet semble durer pendant quelques mois!

Bien sûr, pour pouvoir utiliser nos forces... il faut d'abord les connaître! Différentes écoles de pensée existent en matière de forces, mais si vous souhaitez en savoir un peu plus, je vous invite à lire ce texte dans la revue Psychologie Québec, rédigé par mes collègues de l'UQAM et de l'Université de Sherbrooke. Vous pouvez aussi, si vous souhaitez mieux connaître vos forces, remplir gratuitement un questionnaire (en anglais) sur le site web du Positive Psychology Center, de l'University of Pennsylvania (allez dans la section "Engagement Questionnaires").

Et vous, utilisez-vous votre plein potentiel et vos forces distinctives?

Source:
Wood, A. M., Linley, P. A., Maltby, J., Kashdan, T. B., & Hurling, R. (2011). Using personal and psychological strengths leads to increases in well-being over time: A longitudinal study and the development of the strengths use questionnaire. Personality and Individual Differences, 50(1), 15-19.

mardi 20 septembre 2011

Le travail, c'est la santé?

Le travail, c'est la santé? Une étude récente réalisée à l'Université de Montréal a démontré que... Oui et non! En fait, le milieu de travail peut comporter certains facteurs de risque à notre santé psychologique, comme il peut comporter des facteurs de protection. Une charge de travail raisonnable, le fait d'avoir de la latitude pour prendre des décisions, une certaine stabilité d'emploi, des tâches stimulantes permettront aux employés de s'épanouir au travail. À l'inverse, un environnement de travail stressant et peu soutenant tend à accroître notre détresse psychologique.

Au-delà du travail, l'étude révèle qu'il est possible de se prémunir de la détresse psychologique en misant sur des stratégies hors travail. Avoir un bon réseau social et avoir des activités très significatives, comme par exemple prendre soin de ses proches, sont en quelque sorte un "vaccin" qui aide à nous protéger de la détresse psychologique. Vous ne travaillez pas? Sachez que le fait d'avoir ou non un emploi ne serait pas réellement déterminant... C'est plutôt le contexte par lequel vous êtes sans emploi qui est déterminant: si vous avez choisi de vous retirer du marché du travail pour rester à la maison avec vos jeunes enfants, vous pourrez trouver du sens à cette expérience et ainsi vivre du bien-être. Si vous avez été licencié et que cet emploi représentait la sphère de vie la plus importante pour vous, vous risquez de vivre plus difficilement cette transition de vie...

Que faire pour améliorer notre santé psychologique? J'ai l'intuition que la réponse se trouve dans l'équilibre entre diminuer les facteurs de risque qui nous entourent au travail comme dans notre vie personnelle, puis accroître et maximiser les facteurs de protection à travers toutes les sphères de notre vie... Qu'en pensez-vous?

Pour en savoir plus:
Le travail, ce n'est pas toujours la santé - UdeMNouvelles